LA MACHINE A TUER LES IDEES. QUAND LES HABITUDES CACHENT DES OPPORTUNITES.
>DES SOLDATS-CLONES, VRAIMENT ?
Et si votre cerveau cachait les autres possibilités ?
Comme suggéré dans l’image des “stormtroopers” ou soldats impériaux de l’Empire galactique, les évidences sont parfois trompeuses pour notre cerveau. Il nous met en défaut. Pourquoi un soldat programmé pour le combat ne pourrait-il pas cueillir des fleurs ? Ne pourrait-il pas être utile pour remplir d’autres missions ?
Seulement, par habitude, notre cerveau établit des raccourcis. Il interprète, élimine des possibilités et nous mène de manière inconsciente vers les mêmes conclusions, les mêmes idées. Je vous pose les questions suivantes : Que vous manque-t-il pour dépasser vos idées préconçues ? Que vous faut-il pour exprimer toute votre créativité ? Avez-vous connaissance des tueurs d’idées ? Pensez-vous pouvoir les maîtriser ? Je vous propose de les découvrir et de les stopper. Plongez dans la “machine à tuer les idées” pour la désamorcer !
>IDENTIFIER ET STOPPER LES TUEURS D’IDEES
Prenez du recul sur vos habitudes !
Quand vous entreprenez une démarche créative, il est possible que vous soyez assiégé sans le savoir par votre machine à tuer les idées. Avant de commencer, prenez connaissance de vos automatismes et des obstacles les plus fréquents à contourner.
1) ?Eliminez vos présupposés. Nous raisonnons de façon implicite selon des présupposés inconscients. Ces présupposés, nommés inférences, font que vous interprétez les informations. Vous présupposez une information que vous considérez comme acquise. C’est plutôt vrai, c’est plutôt faux, cela devrait être comme cela… Vous créez des affirmations selon vos propres critères qui vous limitent dans votre mode de pensée. De cette façon, vous tuez inconsciemment les solutions ou les options nouvelles.
?STOP : tuez vos schémas figés auto-limitants ! Installez un climat créatif pour supprimer les présupposés. Vous pouvez instaurer une routine propice à la créativité en pratiquant des exercices. Posez-vous une question et trouvez le maximum de réponses, même les plus improbables. Par exemple, quelle est la moitié de huit ? La réponse immédiate et logique est 4. En poussant votre réflexion, vous allez vous rendre compte que vous pouvez trouver une bonne vingtaine de réponses différentes. Je vous mets sur la voie : 2×2, IV, hu / it, S…
2) ?Travaillez votre résistance au changement. Le changement est perçu par votre cerveau comme une menace potentielle. C’est l’héritage de notre cerveau primitif pour assurer la survie de l’espèce. Ce mode de fonctionnement est activé par défaut et n’est pas propice au changement. Vouloir changer, c’est donc envoyer un message contradictoire au cerveau. Soyons clair : ce qui est inconnu n’est pas apprécié.
Si votre niveau d’appréhension et de culture du changement est permanent, cet obstacle ne devrait pas vous limiter. Si au contraire, la peur du changement est plus importante, vous risquez de laisser s’installer des doutes, des craintes face à l’inconnu. Vous ne serez alors pas en capacité de libérer pleinement vos idées, surtout si celles-ci vous poussent vers de la nouveauté. La confiance en soi est un facteur moteur du changement et de la créativité.
?STOP : musclez vos neurones ! Plus vous utiliserez de nouveaux chemins, plus vous renforcerez votre aptitude au changement. Grâce au processus de neuro-plasticité, vous fabriquerez de nouvelles connexions neuronales. Vous pouvez les travailler comme une séance de musculation.
3) ?Agrandissez votre zone de confort. Dans la continuité du changement, sortir de sa zone de confort n’est pas ancré dans nos habitudes. Nous avons besoin de confort, de sécurité et de bien connaître les limites de notre terrain de jeu. S’ouvrir à l’expérimentation et à de nouveaux apprentissages demande une prise de risque inhabituelle pour agrandir sa zone de confort.
Si vous êtes dans une dynamique de plein potentiel, vous devriez être impatient d’agrandir votre zone de confort. Si vous êtes moins confiant, il est probable que cela vous limite à sortir de votre zone de confort. Avec un état d’esprit d’aventurier, vous serez moins bloqué dans la recherche de nouvelles idées et prises de décision. Cultivez lefameux “Let’s Go!” et non pas “Go No Go”. La confiance s’acquiert également à travers l’action.
?STOP : concrétisez vos rêves ! Moins vous serez proactif, moins vous déborderez de votre zone de confort. Reprenez le contrôle de l’avion, le pilote c’est vous. Ne prêtez pas attention aux jugements et au regard des autres, reconnectez-vous à vos rêves, vos objectifs et foncez ! Un premier pas pourrait être d’acquérir de nouvelles connaissances et de les mettre en pratique…
4) ?Mettez en pause votre système d’autocritique. Vous avez peut-être tendance à formuler une critique (intérieurement ou extérieurement) dès qu’une idée inattendue est évoquée. C’est une habitude assez fréquente. Du style : “oui, mais…, c’est impossible, j’ai déjà essayé, ça ne marchera pas…” Cela vous rappelle quelque chose… ? (moi, oui?!). Bien souvent, la critique n’est pas fondée et vient tuer l’idée en question.
?STOP : modifiez votre langage ! Plusieurs parades peuvent chasser l’auto-critique. Tout dépend de la nature et la signification de ces auto-critiques. Une astuce assez simple à mettre en place est d’utiliser le “oui, et…” à la place du “oui, mais..”. Testez-le et ouvrez de nouvelles perspectives !
5) ?Stoppez vos pensées limitatrices ou croyances. Quand le lâcher-prise est impossible et que vos pensées sont bien ancrées, il n’y a pas de doute, vous êtes face à des croyances (conscientes ou inconscientes). Si vos croyances sont limitantes, alors vous avancez avec le “frein à moteur”. Autant vous dire que vous ne facilitez pas l’émergence de nouvelles idées, surtout si vous n’en êtes pas conscient.
Les croyances sont le fruit de vos expériences et dirigent votre champ d’action. Elles délimitent votre zone du possible et de l’impossible. Vous pensez être le seul maître à bord…? Je suis au regret de vous informer que c’est loin d’être le cas. Les croyances nous gouvernent. Elles sont sans limites, dans un sens, comme dans l’autre !
?STOP : changez votre angle de vue ! Le principe de construction et de transformation d’une croyance est abordée en coaching. De manière simplifiée, vous pouvez regarder un point précis, un objet, avec un autre angle de vue en vous déplaçant. Vous changez immédiatement votre perception, comme si vous chaussiez de nouvelles lunettes.?
6) ?Faites attention à votre principe de cohérence. Nous avons un grand besoin de nous considérer comme des êtres stables et rationnels. Par habitude, et par principe de cohérence avec vous-même, vous pouvez être tenté de rationnaliser vis-à-vis de vos pensées et croyances. La difficulté est d’accepter l’incohérence et d’accueillir des dysfonctionnements. Assumer des aberrations vous permettront de retenir de nouvelles idées et non pas de les écarter.
?STOP : apprenez à lâcher-prise sur vos erreurs ! Soyez moins exigeant avec vous-même et vous pourrez ainsi progressivement accepter les aberrations. L’une des clés pour développer votre indulgence est de capitaliser sur vos Forces, vos points forts.
7) ?Ne prenez pas votre décision trop vite. Prenez le temps de la réflexion. Ne vous arrêtez pas sur vos premières idées, celles qui vous apparaissent immédiatement car elles sont probablement issues de vos habitudes de pensées. Attendez un peu avant de prendre une décision, une nouvelle idée viendra peut-être.
?STOP : fixez-vous un délai de réflexion ! Le temps est un facteur important dans l’incubation de vos idées. Changer d’habitudes, c’est aussi s’ouvrir à une prise de décision plus longue. Récoltez le maximum d’informations avant de choisir.
Les habitudes sont les clés de voûte de votre forteresse… Déconstruisez des habitudes pour en construire de nouvelles plus aidantes. Ouvrez vos pont-levis et les opportunités suivront. Votre machine à tuer les idées ne serait-elle pas en fin de compte une machine à détonateur d’idées ?
#Activ’TesHabitudesAutrement!
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